Micro-entrepreneur : qu’est-ce que c’est ?

Femme micro-entrepreneur avec un Ipad dans les mains

Vous avez surement déjà entendu parler d’auto-entrepreneur, auto-entreprise ou alors de micro-entrepreneur et micro-entreprise. Pour choisir un statut adapté à vos besoins, prenons le temps ensemble d’établir le distinguo.

  • Entreprise individuelle : il s’agit d’un statut juridique tout comme les SA, EURL ou SARL. L’entreprise individuelle est une entreprise en nom propre qui ne dispose pas de personnalité morale, autrement dit, l’entrepreneur et l’entreprise constituent une seule et même entité sur le plan juridique.
  • Micro-entreprise : il s’agit d’un régime fiscal et non d’un statut juridique. Ce régime se caractérise par un Chiffre d’Affaires (CA) inférieur à certains plafonds, un bénéfice calculé sur le montant du chiffre d’affaires diminué d’un abattement forfaitaire correspondant aux charges, une franchise de TVA jusqu’à un certain seuil de CA, des obligations comptables et déclaratives simplifiées et l’impossibilité de faire un déficit.
  • Auto-entreprise : ce terme n’existe tout simplement pas !
  • Micro-BNC, micro-BIC, micro-BA : il s’agit des trois catégories de bénéfices pouvant faire parties de la micro-entreprise. Les bénéfices non commerciaux, industriels et commerciaux et enfin agricoles. Les activités agricoles n’ont pas accès au régime des micro-entrepreneurs.
  • Micro-social : il s’agit du régime social applicable aux micro-entreprises sans possibilité d’option pour le régime classique (loi du 18 juin 2014). Ce régime permet à l’entrepreneur de s’acquitter forfaitairement de ses cotisations sociales sur la base d’un pourcentage de son chiffre d’affaires.
  • Auto-entrepreneur : il s’agit du nom donné au régime créé en 2008 et qui a été remplacé depuis le 1er janvier 2016 par le terme « micro-entrepreneur ». La dénomination est fixée par l’INSEE et l’État.
  • Micro-entrepreneur : le micro-entrepreneur est donc une entreprise individuelle assortie d’options particulières au niveau fiscal et social. C’est une micro-entreprise imposée selon les catégories de bénéfices micro-BNC ou micro-BIC et soumis au régime micro-social.

Principaux avantages du régime d’auto-entrepreneur

  • Franchise de TVA
  • Formalité de création allégée
  • Cumul d’activités possible
  • Exonération de CFE la première année
  • Obligations comptables simplifiées
  • + 280 activités réalisables
  • Aide à la création d’entreprise
  • Ouvert aux étudiants, salariés, demandeurs d’emploi, fonctionnaires, retraités et étrangers
  • Si CA nul, pas d’impôt ni de cotisation sociale
  • Pas d’apport en capital
  • Nombreuses structures d’accompagnement
  • Être indépendant
  • Le portail des micro-entrepreneurs en ligne
  • Immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des Métiers
  • Éligible au dispositif Business Story
  • Permet de lutter contre le travail dissimulé
  • Déclarations simplifiées
  • Lisibilité des taux
  • Simulateurs en ligne
  • Permet de tester son projet

Principaux inconvénients du régime de micro-entrepreneur

  • Peur de dépasser les seuils
  • Investissements non déductibles
  • Possibilité de perdre des aides
  • L’entrepreneur est responsable des dettes contractées pour son activité sur ses biens propres
  • Les trimestres de retraite ne sont pas systématiquement validés
  • Pas de référent unique
  • Exclusion de certaines activités
  • Ne convient pas aux entreprises ayant des dépenses importantes
  • Pas d’assurance chômage
  • Seuil de franche de TVA inférieur au plafond de CA
  • Pas de possibilité de récupérer la TVA sur les achats si les seuils ne sont pas franchis
  • Cumul d’activité souvent soumis à condition

Devenir micro-entrepreneur : faites-vous accompagner d’un expert-comptable

Ne vous lancez pas à l’aveuglette et n’hésitez pas à consulter un expert-comptable pour qu’il vous conseille sur les domaines fiscaux, sociaux, financiers et juridiques. Il pourra vous accompagner et devenir votre référent privilégié :

  1. Avant la phase de création pour faire évoluer votre idée, définir votre projet, vous aider à protéger vos idées, suivre votre étude de marché et faire un point sur votre situation personnelle et économique.
  2. Pendant la phase de création pour valider le choix de la structure juridique de micro-entrepreneur, rechercher les aides auxquelles vous avez droit, construire votre business plan, vous aider à la recherche de financement et à l’immatriculation de votre entreprise.
  3. Après la phase de création pour mettre en place des outils de pilotage, anticiper le dépassement de seuils, simuler vos droits à la retraite, vous informer des nouveautés du régime, votre première embauche, protéger votre patrimoine privé et analyser votre marge.

Chez Cabinet Génération, nous proposons une offre full service accessible qui permet de répondre à la demande des micro-entrepreneurs souhaitant bénéficier d’un interlocuteur unique pluridisciplinaire, véritable partenaire de leur réussite. En somme, vous n’êtes pas seul : il n’y a plus qu’à vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale, bonne route !

Micro-entrepreneur : qu’est-ce que c’est ?

Femme micro-entrepreneur avec un Ipad dans les mains